L’histoire derrière Nahé

« Tout a basculé le jour où j’ai perdu la vue d’un œil. Ce n’était que le début de mon parcours contre une maladie auto-immune qui allait bouleverser ma vie et remettre en question toutes mes certitudes sur la santé. Mon histoire est celle d’un long cheminement fait de doutes, de recherches mais aussi de prises de conscience, de découvertes, d’espoir et de transformation »

Delphine — Fondatrice de Nahé

photo delphine quand elle était enfant

Bien avant Nahé...

J’ai grandi dans une famille aimante, marquée par la maladie. Mon père vivait avec des troubles chroniques et j’entendais sans cesse : « c’est comme ça, il n’y a rien à faire ».

À l’adolescence, c’est mon corps qui a commencé à parler : sinusites chroniques, dix ans de cortisone et d’antibiotiques.

Mais déjà, je me posais des questions. Je ne croyais pas que la maladie était une fatalité. J’étais convaincue qu’il existait des solutions même si je ne savais pas encore lesquelles.

Une vie qui semblait parfaite

En 2017, je deviens mère pour la première fois, d’un petit garçon. J’ai une vie épanouie… mais les sinusites sont toujours là, en toile de fond.

En 2019, une rencontre change tout : une naturopathe m’explique le fonctionnement de mon corps et m’aide à ajuster mon hygiène de vie. Peu à peu, les sinusites disparaissent totalement.

C’est une révélation. Je commence à me former à la naturopathie. C’est le début d’une grande passion pour la santé naturelle. 

Durant les années suivantes, je continue de me former en biologie fonctionnelle, nutrition, micronutrition, auto-immunité, neurosciences, toxicité environnementale, santé dentaire…

Puis en 2022, je tombe enceinte de mon deuxième enfant.

Le premier signal de la maladie

Janvier 2023 : j’apprends que j’attends une fille et je suis la plus heureuse. Deux semaines plus tard, mon œil droit devient rouge et douloureux. Quelques jours plus tard, je perds la vue. 

Le choc est immense. C’est violent, soudain, incompréhensible. 

J’apprends que j’ai une uvéite sévère. Commencent alors quatre mois de traitements lourds : urgences ophtalmiques tous les jours, 17 injections de cortisone dans l’œil, déplacements à Lyon et Paris pour consulter des spécialistes…

Quand la joie côtoie la douleur

En mai, j’accouche de ma fille et l’inflammation de mon œil s’est enfin arrêtée.
Je suis si heureuse d’avoir mon bébé dans les bras, après tout ce qu’on a traversé ensemble.

Mais je suis épuisée. Je n’arrive plus à marcher sans douleur.
Mon corps me lâche, et je sens que ce que je vis dépasse le simple post-partum.
Ma vue reste floue. Mon énergie est à plat. Chaque geste devient un effort.

Trois mois plus tard, le diagnostic tombe : spondylarthrite ankylosante, une maladie auto-immune.

Tout s’effondre.

Je découvre la réalité brutale des maladies chroniques : douleurs, traitements lourds, avenir incertain. Je suis paralysée par l’angoisse.

photo de delphine en train de pleurer

L’effondrement

Après le choc, la dépression. Deux ans d’arrêt maladie. 20 kilos en moins.
Ma mère vient chaque jour m’aider à gérer le quotidien.
Je développe des angoisses liées à la perte de la vue, d’autant plus que je n’ai toujours pas retrouvé ma vision d’avant.

Je traverse des périodes très sombres.
Mais au fond, je garde l’espoir d’aller mieux. Je dois tenir pour ma fille.

Face aux douleurs et à la peur de revivre une inflammation de l’œil, j’accepte une biothérapie : un traitement lourd.

En parallèle, j’applique tout ce que j’ai appris en naturopathie… mais les symptômes persistent.
Je comprends alors qu’il n’y aura pas de solution miracle, seulement un chemin à tracer. Étape par étape.

Un parcours chaotique

Après des mois d’attente, je suis enfin opérée de l’œil pour réparer les séquelles laissées par l’uvéite. Cette opération rallume une étincelle d’espoir.

Je me lance alors dans une quête intense. J’explore une à une chaque piste en lien avec les maladies chroniques. Je découvre des sujets encore méconnus en France : intoxication aux moisissures, aux métaux lourds, toxicité dentaire, théorie polyvagale, biofilms, parasites…

Je me sens perdue face à cet immense casse-tête. Je consulte des praticiens pour m’aider à avancer. Chacun m’apporte des éléments précieux, mais toujours dans son domaine.
Je cherche désespérément un accompagnement global, une vision d’ensemble, un fil conducteur. Mais je ne le trouve nulle part.

Alors j’avance seule, en reliant moi-même les pièces, au prix d’une fatigue et d’un investissement colossal.
Au total, plus de 12 000€ dépensés en consultations, analyses biologiques non remboursées, compléments alimentaires, soins, livres, conférences, formations…

photo delphine rayonnante

La renaissance

Peu à peu, mes recherches et ma détermination portent leurs fruits…et les pièces du puzzle s’assemblent.

Je retrouve de l’énergie,
mes douleurs diminuent jusqu’à disparaître,
je reprends le sport,
je retrouve confiance en la vie,
j’arrête progressivement tous mes traitements.

En mai 2025, je retrouve enfin une vie épanouie, légère et insouciante.

Transformer l’épreuve en mission

C’est à ce moment-là qu’une évidence s’impose : je dois transmettre tout ce que j’ai appris, pour redonner espoir et aider d’autres personnes à améliorer leur santé.

Je quitte alors mon emploi salarié pour créer ce projet qui m’anime profondément.

Pendant plusieurs mois, j’analyse mon parcours, les témoignages de personnes en rémission et les études scientifiques…
A partir de ce travail, je crée un modèle de santé globale unique, qui réunit à la fois toutes les thématiques liées aux maladies chroniques et toutes les approches (scientifique, holistique, psychologie, neurosciences, développement personnel…)

L’objectif : simplifier le parcours des personnes atteintes de maladies chroniques en un chemin tracé, clair et structuré.

C’est ainsi qu’a débuté l’aventure Nahé.

« Nahé » signifie « jeune pousse » en japonais (Naé).
J’ai choisi ce nom pour évoquer la croissance, le renouveau, l’espoir…c
ar comme une jeune pousse, chacun porte en lui le potentiel de se transformer et de s’épanouir.

jeune pousse
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